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🌟Cette semaine à l’AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises 🌟

📊Mardi avait lieu notre assemblée générale. L’occasion de faire le bilan de l’année 2023. Une année riche en défis et en réussites ! 🎓 Dernière ligne droite pour les élèves de seconde avant le démarrage de leur stage de fin d’année. De notre côté, nous aurons le plaisir le 17/06 d’accueillir Lucie ! 🎉👉 Faites comme nous : « Passez la seconde ! » 🚀 🌟 Très belle restitution des report’Aje réalisés par des élèves de 2de option STMG du lycée Charles de Foucauld à Brest, Groupe Scolaire de l’Estran!🎓 Ce travail a pu être effectué grâce à la participation de 3 entreprises brestoises : Savéol, TECHNATURE, BrestMêm’Restauration d’Elior Group📊 Nous avons apprécié la présentation claire et complète de chaque entreprise, et de leurs activités. Différents postes ont été présentés de façon détaillée.🙏 Merci à Muriel Socheleau, DRH Savéol, Sadaf L., responsable commerciale chez Technature, et Melvin Chopin, développeur commercial chez hashtag#BrestMêm’Restauration pour leur disponibilité et leur précieuse collaboration. #Éducation #Collaboration #Entreprises #AssembléeGénérale #Stages

💡 La revue du mercredi par Daniel SOMMER notre expert AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises

#31 : Bravo aux lycéens en action ! ✨« J’entends et j’oublie, Je vois et je me souviens, Je fais et je comprends »✨(Confucius) Le 15/05, je fais le tour des stands de la finale régionale des « Olympiades des SI – sciences de l’intérieur », aux Capucins de Brest. Je m’arrête sur quelques stands où des élèves de filières SI ou STI2D présentent leurs projets industriels ou technologiques, tous plus innovants et ingénieux, les uns que les autres.55 équipes sont venues de toute la Bretagne, fortes de 300 à 400 jeunes, discrètement cornaquées par leurs enseignants, dont le point commun est leur très forte motivation.Je discute assez longuement avec une équipe du lycée de l’Elorn de Landerneau, qui présente un projet de méthaniseur de petite taille « Ecocycler 1 », et qui finira la journée à la 2ème place (ex-aequo) du concours.Je vous invite d’ailleurs à les découvrir plus en détail sur : https://lnkd.in/ezR4AA9N.Vous réaliserez alors à quel degré de professionnalisation ces élèves sont déjà parvenus.Quel plaisir d’observer et d’échanger avec des jeunes (élèves), énergiques, enthousiastes, prêts à vous vendre leur création ! Ces Olympiades des SI font partie d’un petit ensemble des challenges de concours proposés à des jeunes, élèves, pour leur permettre de travailler à la fois en groupe et en autonomie, accompagnés d’adultes – professeurs et parrains – bienveillants et encourageants. On peut citer les concours de création d’entreprise – EDVL (une entreprise dans votre lycée), les mini entreprises -, les jeunes talents, la résistance, « jeunes, solidaires et citoyens », jeunes reporters, etc… sans même parler des très nombreux concours individuels – olympiades des métiers, des maths, éloquence, plaidoirie, (le célèbre) concours général,… Deux observations, deux suggestions, personnelles :➡ Développer plus et mieux, en priorité dans les matières académiques, classiques – français, histoire, langues… – un apprentissage assis sur plus d’exercices pratiques, de mises en situations et en action des élèves, leur « faire faire » – relancer les ex « TPE » ? Pourquoi continuer à garder des programmes scolaires aussi denses, sans laisser de la place pour en montrer le sens, de manière concrète et appliquée ?➡Repérer dans tous les concours d’innovation – Olympiades, EDVL, Mini entreprises – les meilleurs projets, et s’organiser – Education Nationale, associations, incubateurs – pour permettre le portage de ces projets, afin de les amener le plus loin possible sur une mise opérationnelle sur le marché. Pour en finir avec le gâchis que représente l’oubli de tous ces projets en fin d’année scolaire, leur classement dans les archives des établissements scolaires.Quand donc l’E.N. réalisera-t-elle tout le potentiel de créativité que représente ces élèves engagés dans ces concours, et leurs enseignants hyper motivés?

🌟 Cette semaine à l’AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises 🌟

➡Très belle restitution des 4ème SEGPA du Collège la Fontaine Margot à Brest sur l’entreprise Breizelec de Châteaulin !!!Une belle histoire de l’entreprise, un focus sur 3 métiers, ce qu’ils ont aimé, et pour finir, un jeu, Kahoot, pour savoir si tout le monde a bien compris l’exposé !Merci aux élèves de nous avoir montré une belle image de leurs capacités !🙌💪Il y avait même une belle présence de quelques parents. Oui, tout était beau ✨Merci à Christophe Hamon, professeur, et Frédéric PERROT, responsable Qualité et SAV chez Breizelec, pour la réalisation de ce #ReportAje. ➡ Hier soir, le moment était également venu pour les élèves de 4ème SEGPA du collège Laënnec de Pont l’Abbé, de présenter leur #ReportAje !C’était la conclusion d’une belle aventure avec les magasins E.Leclerc Pont L’Abbé. 🤝Les élèves ont choisi de mettre en lumière toutes leurs découvertes au travers d’un reportage vidéo 📹 ! Une belle restitution qui a démontré l’implication de chaque partenaire : élèves, équipe enseignante et Entreprise. Un vrai trio gagnant !🙌✨🎯Merci à stephanie racassa, Responsable RH et Tanguy CANÉVET, son adjoint de E.Leclerc Pont l’Abbé pour leur accompagnement dans ce projet, ainsi qu’à Valérie Ruano, directrice de la SEGPA du collège et son équipe enseignante pour leur implication auprès des élèves 👏 #jeunesse #entreprise #partage #découverte

💡 La revue du mercredi par Daniel SOMMER notre expert AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises

#30 : #Jeunesse, entreprises : et le #sport ?Septembre 1996, je suis en visite professionnelle aux USA, et nous voici à Denver, 14h, dans un grand immeuble en cours de construction. Deux étages alloués à un centre d’appels, avec plus de 400 salariés. Dès l’entrée, notre guide nous entraîne sur la droite, et nous fait découvrir une grande salle de sport, contenant tous les équipements possibles. Il nous explique : quand nos salariés font de l’exercice physique, ils sont plus productifs… !Pour ceux qui se rappelleront l’époque, ce type de raisonnement était quasiment absent des entreprises en France, mais, comme souvent, il a fini par arriver en Europe. Depuis une vingtaine d’années, les entreprises françaises ont pris conscience de l’importance de disposer de personnels en bonne forme. Au-delà du seul effet sanitaire, les études menées sur le lien entre sport et entreprise se sont développées : pourvoyeur de valeurs (Pociello, 1999), connoté positivement (Defrance, 2000), le sport illustre l’idéologie compétitive liée à la performance (Ehrenberg, 1991), il est même devenu un outil de management des relations humaines (Pierre, 2006). Le discours managérial tenu autour de la dimension symbolique du sport s’inscrit ainsi dans la volonté des entreprises de mobiliser leurs salariés. De nombreuses initiatives existent : par exemple Pôle Emploi des Hauts de France, avec son programme : « Stade Vers l’Emploi, un recrutement innovant autour du sport – Pas besoin d’être sportif pour participer aux opérations « Du stade vers l’emploi ». Vous avez des baskets et des compétences : venez les révéler et montrer vos savoirs-être aux recruteurs au travers d’activités ludiques et conviviales, autour du sport, adaptées à chacun·e !». On peut ajouter à ces constats celui du développement du métier de « coach sportif en entreprise »Le sport à l’école est-il au diapason de ces démarches ? Probablement non, car, au-delà des heures obligatoires d’EPS – les pratiques sportives ne sont pas beaucoup encouragées ou valorisées au sein de l’institution de l’E.N. Alors même que des études, récentes, ont démontré que la pratique sportive améliore les performances scolaires. La réalité est qu’aujourd’hui les jeunes ont de moins en moins d’activité physique, sans doute en raison du poids croissant des outils numériques, que l’on sait très addictifs. L’idéal serait donc que tous les personnels éducatifs soient capables de bien présenter et promouvoir l’intérêt des activités physiques, pour tous les jeunes, tant au plan sanitaire que scolaire. Je crois qu’on est encore loin… Pour conclure, une note positive pour la Bretagne : l’INSEE affirme qu’elle est en tête des régions françaises pour la pratique sportive ! 17,8 % des bretons sont licenciés, et 71% (France : 65 %) déclarent pratiquer une activité physique ou sportive régulière – au moins une fois par semaine.

Préparation à l’entretien d’embauche pour les étudiants de Skilzh

🌟 Intervention inspirante, la semaine dernière, de Muriel Socheleau, DRH Savéol, devant les étudiants en 2ème année de Bachelor en Communication de l’école Skilzh de Brest ! 🎓 💼Elle a partagé ses précieux conseils sur le recrutement et comment se préparer efficacement pour un entretien d’embauche. Une expérience enrichissante pour en apprendre davantage sur le monde du travail et gagner en confiance !👏 🌟#RH #Recrutement #Entretiendembauche

💡 La revue du mercredi par Daniel SOMMER notre expert AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises

#29 : Emploi : le secteur trop méconnu de l’#ESS.L’économie sociale et solidaire rassemble les entreprises qui cherchent à concilier solidarité, performances économiques et utilité sociale. Acteur économique de poids, l’ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % des emplois privés en France – 15% dans le Finistère, dont 11% dans les associations. Ce secteur compte environ 200 000 entreprises et structures, 2,38 millions de salariés et mobilise près de 12 millions de bénévoles. Les entreprises de l’ESS se mobilisent pour remettre l’humain au cœur de l’économie et répondre aux grands défis de la société : combat contre l’illettrisme et le décrochage scolaire, soutien à l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, lutte contre l’exclusion et le chômage, développement de l’économie circulaire, promotion de l’économie du partage grâce au numérique… Le secteur recouvre une infinité de fonctions et de métiers : éducateur spécialisé, auxiliaire de puériculture, conseiller en économie sociale, aide-soignant, etc… Les formations à ces métiers existent, depuis le CAP (petite enfance…) jusqu’au master. En outre, à côté des métiers d’intervention, l’ESS mobilise de très nombreux acteurs dans les fonctions périphériques – gestion, logistique, communication, informatique….Quelle est l’attractivité de l’ESS auprès des jeunes ? Je l’estime personnellement assez faible, et majoritairement liée aux entourages de ces jeunes (parents déjà dans l’ESS), voire à certaines expériences (stages, jobs d’été). Le secteur reconnaît d’ailleurs un manque de communication auprès des différents publics. Peu de quimpérois, par exemple, connaissent la Fondation Massé-Trévidy, qui emploie près de 1 200 salariés au sein de 35 établissements, dans le Finistère Sud. Combien de Finistériens peuvent dire quelle est l’activité de l’association Tour Ar c’Hoat, de Châteaulin, centre unique en France ? Réponse : accompagnement de près de 90 jeunes épileptiques, avec un effectif de près de 50 personnes. L’ESS connaît des difficultés de recrutement, alors même qu’il s’agit d’un secteur dont les effectifs sont et vont être en croissance, dans le futur. Notons enfin une forte progression de la féminisation des métiers de l’ESS.Quid des programmes de SES des lycées : une toute petite mention de l’ESS dans le tronc commun de 2nde, et rien dans les programmes de spécialité de 1ère et de terminale ! Beaucoup de théorie, peu d’applications pratiques ; il faut se rabattre sur le Bac technologique ST2S pour trouver une bonne correspondance avec le secteur de l’ESS, mais cette série n’attire que près de 7% des effectifs des lycées G&T, et dont une grande partie a pour projet des métiers classiques du soin – infirmier en majorité. En fait, il semble aussi compliqué de promouvoir auprès des collégiens, les métiers de l’ESS, que ceux de l’industrie. Comment faire mieux ?

🌟🚀Une semaine à l’AJE Finistère

🎉💼C’était la phase de conclusion de 5 Report’AJE pour 3 classes de 4ème au collège Saint Joseph de Fouesnant, une classe de 4ème ainsi qu’une classe de 3ème SEGPA au collège Saint Yves.Sous la forme d’un powerpoint, d’un journal papier, d’un journal télévisé, ou encore d’un reportage vidéo, ces élèves ont pu présenter le fruit de leur travail aux entreprises qui les ont accompagnés tout au long de l’action. Un grand merci à Tipiak, Bonduelle, CCMTech, Locarmor et Botanic. 🙌🌱#Education #Partenariat #Jeunesse #entreprises 🏫🌟 Au collège Max Jacob, les visites d’entreprises continuent d’enrichir l’expérience des élèves! 🚀👩‍🔬 Trois classes de 4ème ont exploré trois univers différents grâce à LE KOEUR – COOPERATIVE BIO, aux pépinières de la ville de Quimper et à LOCACLEM. 🌱🔍 Une belle opportunité pour élargir leurs horizons professionnels et nourrir leurs futurs Report’AJE ! 👏 #VisitesEntreprises #découvertes #orientation 🌟 Ce matin, Magali Penven déléguée générale de l’AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises a assisté à une rencontre au lycée Colbert de Lorient au sujet des stages de seconde en présence de la ministre de l’éducation Nicole Belloubet et du recteur de l’académie de Rennes Emmanuel Ethis.🎓🤝#Education #StagesDeSeconde #Collaboration #Opportunités #lesreseauxp

💡 La revue du mercredi par Daniel SOMMER notre expert AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises

#27 : Le stage de découverte en seconde générale : tous sur le terrain ! Dans notre approche de la construction du projet personnel, en intervention en classe, nous abordons chez AJE 29 trois piliers que nous estimons fondamentaux :–      La connaissance de soi,–      Les activités personnelles, extra scolaires,–      La découverte des métiers.Sur ce 3ème item, nous plaidons inlassablement pour que chaque jeune, chaque élève se montre le plus curieux possible. Comment s’orienter, si l’on ne connaît pas, ou peu, les différents univers professionnels ? Plus précisément, nous insistons sur deux démarches à conduire par tout jeune lycéen, très personnellement :–      Rencontrer, et échanger avec un maximum de professionnels, qu’il contactera à l’aide de ses réseaux – famille, amis, enseignants….–      Effectuer le plus possible de stages de découverte – un, deux, cinq jours… -, indépendamment des emplois saisonniers, voire pour quelques lycéens d’emplois permanents qu’ils occupent en parallèle à leur scolarité (équipier MacDo, caissier…)Comme je l’avais rappelé dans mon post n° 5 du 04/10/2023, de nombreux lycées finistériens n’avaient pas attendu l’oukase du Ministre pour instaurer des stages de découverte ! Outre le niveau de la 2nde, quelques établissements ont réussi à localiser durant l’année scolaire une semaine complète, pour mettre en découverte tous leurs élèves, de première principalement, et même de terminale. C’est donc possible ! Mais cela n’est possible, à mon avis, qu’à deux conditions :–      Que cette démarche soit parfaitement intégrée dans le projet d’établissement, et soit donc soutenue par sa direction ainsi qu’un maximum d’enseignants,–      Que ce type de stage soit bien annoncé, préparé puis débriefé, avec des objectifs clairs et un accompagnement sérieux des élèves, notamment pour la détection de stages bien en phase avec leurs projets personnels (pas toujours le cas en 3ème …)Au-delà de ces stages « en scolarité », un nombre croissant de jeunes réalisent des stages de découverte volontaires, durant les vacances scolaires, pour lesquels leurs lycées établissent des conventions. Avec, là encore, un biais élevé de la capacité en termes de réseau, et donc à les décrocher… Il me semblerait intéressant que les établissements identifient bien ces stages volontaires, les dénombrent précisément, et, pourquoi pas, en fassent une réelle promotion auprès des élèves, notamment auprès de ceux qualifiés de « défavorisés ». Avec pour objectif que la découverte des métiers devienne un des grands piliers de l’orientation. Enfin, il est important de souligner que, stimulées par les problèmes d’attractivité et de recrutement, les entreprises sont désormais nettement plus accueillantes et disponibles pour les jeunes, qu’il y a dix ou quinze ans.#stagedeseconde #decouverte #jeunesse #entreprise

🌟🚀 A l’AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises, une semaine riche en Report’AJE ! 🚀🌟

📢 Mardi, Muriel Socheleau, DRH de Savéol à Plougastel Daoulas, est venue présenter la coopérative agricole aux élèves de 2de du Lycée Charles de Foucauld à Brest, en préparation de la visite prévue mardi prochain 🍅👩‍🌾 💼 🏭Au collège Max Jacob, ce sont 4 classes qui ont plongé dans l’univers de l’entreprise.Au travers de tout un circuit les élèves de 4ème3 ont pu grâce à David Jestin, responsable commercial de l’Imprimerie du Commerce, découvrir le service commercial, la direction artistique, le service PAO, le stockage du papier, l’atelier de production. Une visite très complète et enrichissante, mine d’informations pour la réalisation de leur hashtag#Report’AJE.Les élèves de 4ème2 ont quant à eux, été très bien accueillis au sein de MCA Process. Ils ont visité le bureau de conception mécanique, les ateliers. Des temps d’échange et la présentation du métier de commercial export sont venus compléter la visite.L’entreprise Atmus Filtration Technologies a accueilli les élèves de 4ème 5 pour leur faire découvrir son site de production. La particularité du bâtiment, les lignes robotisées, les normes de sécurité, les process de fabrication. Une belle découverte !Enfin, Michel Valenzuela, responsable d’exploitation chez Veolia, a accompagné les élèves de 4eme4 et leur a permis de découvrir les installations du centre de regroupement des déchets ménagers de Quimper Bretagne Occidentale / Ville de Quimper et de la déchèterie. 🌱 📝 Au collège du Bois de Locquéran à Plouhinec, 82 élèves de 3ème ont restituer leurs hashtag#Report’Aje devant leurs camarades, leurs professeurs et les représentants des entreprises les ayant accompagnés durant tout le processus. Un grand merci à Atmus Filtration Technologies, Maison Cadiou et Coopérative Biocoop, pour leur implication et leur partage. Paul Puech a eu le plaisir de remettre à chacun (classes et entreprises) une attestation en gage de remerciement pour leur implication🌱🎓🙌 Enfin, un grand merci à nos bénévoles, Agnès AURIERES, Gilbert MIGNOT, Jean-Pierre ROUXEL, Didier Enizan et Guillaume FONDIMARE pour leur accompagnement et leur soutien sur ces actions 👏👏👏#jeunesse #education #entreprises #découverte #partage

💡 La revue du mercredi par Daniel SOMMER notre expert AJE Finistère Association Jeunesse Entreprises

#27 : Les savoirs-être : et les jeunes ?Le 3 avril dernier, organisation par AJE 29, à Quimper, d’un « mercredi de l’entreprise », consacré aux «#softskills », autrement dit savoirs-être (S-E), réunissant des enseignants et des managers d’entreprise.Commençons par rappeler la définition des S-E : il s’agit de compétences, de natures comportementale et sociale, qui s’ajoutent aux savoirs – j’ai appris par cœur (le plan comptable, par ex.), et aux savoir-faire (je sais passer une écriture comptable…). Les S-E sont nombreux et diversifiés – un test via ChatGPT vous en donne une liste de vingt items… (Tentez l’expérience !)Une première remarque : je ne vois pas en quoi les S-E sont « douces » – soft ? Pour une fois, gardons la dénomination française qui me semble parfaitement adaptée !Ensuite, il est important de rappeler que les compétences sont centrales dans le fonctionnement des organisations – fiches de poste, offres d’emploi, référentiels de métiers, etc. Et, surtout, on observe la part croissante prise par les S-E, depuis 30, 40 voire 50 ans, par rapport aux savoirs et savoir-faire. Mais, là, commencent les difficultés, les plus importantes étant :–      Comment les mesure-t-on, comment les évalue-t-on ?–      Comment développe-t-on des (ses) S-E ?Évaluer le niveau d’un S-E est ardu ! Comment évaluer le degré d’autonomie, d’adaptabilité, d’empathie ? Pour les savoirs faire, nous avons des outils – PIX pour l’informatique, niveaux A, B et C pour les langues (ou TOEIC et TOEFL), par exemple, mais pour les S-E il faut se contenter des (multiples) tests psychotechniques existants, aucun n’étant reconnu officiellement – à ma connaissance. Dans le recrutement, les méthodes les plus courantes tournent autour des mises en situation, par exemple avec des entretiens de sélection collectifs, en groupe de candidats. Des exemples : IKEA, Airbus, L’Oréal, Amazon, Décathlon….Développer ses S-E est encore plus compliqué ! Il s’agit de travailler sur sa personnalité, ses comportements, au-delà de l’éternel débat sur l’inné et l’acquis. Distinguons, comme pour la RSE (post n° 26), l’enseignement supérieur, lequel a bien pris conscience des attentes du monde professionnel, et dont les programmes comprennent de plus en plus de dispositifs de mises en situation. Stages, travaux en groupe, investissement dans des projets associatifs, notamment, sont organisés pour offrir aux étudiants des opportunités de développer leurs S-E. Et l’école, que fait-elle ?Au-delà du constat que les S-E ne font pas partie des programmes (officiels) du secondaire, et encore moins des référentiels d’évaluation des élèves, on peut noter que sont, à l’occasion (stages, CV, entretiens annuels…), mentionnées leurs qualités. Mais il demeure un écart très important entre l’importance professionnelle des S-E, et la faible place qu’elles occupent au sein de l’école. A méditer ?